

Antoinette d'Ansembourg présente à l'occasion de sa première exposition solo ses colonnes anthropomorphiques, série de sculptures construites par assemblage mêlant des pièces de céramiques façonnées par l'artiste et des objets manufacturés trouvés dans la rue.
"Je pense que tout est lié à l'amour que je voue à la nature, toutes ses formes de végétation, et à ma fascination pour le corps et ses boyaux. Un sentiment complexe se fait ressentir devant mon travail, un mélange d'attirance pour ses jolies formes organiques et leurs qualités esthétiques, en parallèle à une espèce de répulsion pour ses figures à caractère viscéral. C'est ce trouble que j'essaie perpétuellement de créer en mettant le plus de moyens possibles à ma disposition ; céramique, plâtre, matériaux de récupération, objets trouvés... Entreprendre une nouvelle sculpture, c'est entreprendre une nouvelle entité, un monde qui s'auto-suffit, parlant de lui-même. Mon souhait est que chaque pièce puisse exister sans moi, sans mes explications, et qu'instinctivement chacun puisse ressentir ces émotions, cette bizarrerie qui je l'espère émane de chacune de mes sculptures."

