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Olivia Malingreau est une jeune architecte bruxelloise. Elle aborde depuis deux ans une ré exion autour de la relation entre l’architecte et l’artisan. Elle s’est introduite dans plusieurs ateliers pour y être initiée à divers matériaux, notamment le verre souf é qui la fascine de par sa science technique et sa place dans l’histoire de la civilisation.
Ses premiers essais à Murano (Italie) donnent naissance à une famille de vases ballonnés à la bouche serrée, tous souf és à la canne plongée dans un crystal gris, obtenus sur base de rapides croquis esquissés dans l’atelier-même.
En parallèle, la découverte fortuite d’édifices et d’artefacts culturels variés lors de voyages lui fait prendre conscience de la présence de certaines formes et proportions dans l’inconscient universel. L’intuition de l’Homme dans ses conceptions et ses gestes donne naissance à des archétypes symboliques répétés en tous points et tous temps de la Terre. C’est particulièrement en Inde (Mumbai), au Liban, et en Sicile que son attention s’est portée sur ces archétypes comparables entre eux mais issus de contextes socio-historiques différents. Des dessins fondés sur ces formes «divines » sont entretemps conçus pour générer un nouvel ensemble de récipients en crystal bleuté, soufflés dans l’un des derniers ateliers résistants du Val-Saint-Lambert (Belgique). Leur aspect plus rond et massif, retrouvé dans le contexte archaïque de certaines géométries analysées durant ce parcours, est donné par la composition moins siliceuse du verre belge.
La pierre recèle aussi des mystères par son sens symbolique dans les cultes et les constructions pérennes. Elle est représentée dans l’étude par des bancs en grès rose extrait de la carrière de calcaire d’Yvoir (Belgique).


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